Nos Coiffes
Les coiffes sont toutes authentiques.
Elles ont été retrouvées dans les greniers de nos grand-mères.
Les jours de noces, les femmes arboraient leurs magnifiques coiffes faites de broderies et de dentelles, surmontées d'un noeud qui leur ont valu le nom de
"coiffes à ailes de pigeon".
La coiffe des Ponts de Cé
Il s’agit de la première coiffe à tuyaux de l’Anjou, portée à Angers et aux alentours. Elle a pour particularité de ne pas avoir de fond de coiffe rond comme la plupart des coiffes de notre Anjou mais un fond creusé évoquant l’arrière des barques de Loire. Elle est aussi appelée plus vulgairement coiffe « en cul de poule ». Ses larges tuyaux sont horizontaux et elle est ornée d’un nœud, qui peut être porté plus ou moins posé ou relevé sur l’avant de la coiffe.
La coiffe à ailes de pigeon
Elle ressemble à la coiffe des Ponts de Cé (qui en est l’ancêtre) mais ses tuyaux sont plus relevés sur les côtés en « ailes de pigeon . Elle est ornée d’un nœud en satin ou en mousseline, qui peut avoir deux, quatre ou six boucles.
La coiffe tournante
Elle est portée dans le Saumurois. C’est une coiffe ornée d’un fin paillage au-dessus des oreilles. Le nœud, généralement en satin, est constitué de deux longues boucles et se porte sur la nuque.
Le bonnet ruché
Il apparaît à la fin du 19è siècle et est inspiré des coiffures de la Reine Victoria. Il se répand dans de nombreuses régions de France. Il est agrémenté de nombreux tuyaux ou plis. Il peut avoir des pans qui seront portés soit noués sous le menton, soit laissés dans le dos.